mardi 22 décembre 2015

Rainette sur thermomètre

En cette période de vacances et de fêtes, les rainettes surveillent la météo et choisissent des endroits protégés pour passer l'hiver...
Belle fin d'année à tous :)



dimanche 30 août 2015

Libellules

Zoé et Samy tentent de photographier des libellules dans "Qui a tué Renata", des libellules qui ont aussi inspiré les libellettres d'Azurane ;)
sympétrum et lestes, je crois...












dimanche 2 août 2015

Fuchsias

"Les rainettes sautent dans le buisson de fuchsias..."

Mais abeilles et bourdons s'y cachent aussi  :)





mercredi 15 juillet 2015

Rainette, grenouille ou crapaud ?

Comme Zoé et Samy dans "Qui a tué Renata ?", j'ai essayé de photographier une grenouille. Je n'ai pas mieux réussi qu'eux : le cliché est un peu flou... 
Mais on voit qu'une rainette n'est pas une grenouille !


Et une rainette n'est pas un crapaud !




Un soir, devant la maison, la chienne a surpris ce bel amphibien, qui a eu peur, bien sûr. Après une photo rapide, nous l'avons laissé reprendre tranquillement sa chasse nocturne dans le jardin.

mercredi 8 juillet 2015

Rainettes sur volet

Les petites muses de "Qui a tué Renata", quelques rainettes sur leur volet, en Charente-Maritime.




Ce jour-là, on comptait cinq rainettes sur le volet...



De l'extérieur...

D'autres à venir...

samedi 27 juin 2015

Qui a tué Renata ?


Comme chaque été, tous les cousins se retrouvent chez mamie et papi. Les rainettes, elles, ont élu domicile sur le volet de la buanderie. Chaque fois que retentit le concert des coassements, Zoé et Samy se précipitent pour observer leurs rainettes préférées. Mais un matin, c’est l’horreur : Renata, la doyenne, a été écrasée. Qui a osé la tuer ? Liste des suspects, collecte d’indices, interrogatoires, Zoé et Samy mènent l'enquête !

Qui a tué Renata ?  Oskar, 2015, 64 p., à partir de 7 ans.
Illustration de couverture, Bruno Liance.
De nouveau disponible.

Prix
Prix Benjamin de la ville de Saint-Benoît
Prix Atout Lire de la médiathèque de Quint-Fonsegrives
Prix des P'tits  d'Monts organisé par la médiathèque d'Aveize.

Sélections pour :
Prix Livrentête 2016/2017
Prix Katulu Benjamin de la médiathèque de Chatou 2016/2017
Prix Atout Lire de la médiathèque Quint-Fonsegrives 2016/2017
Prix Benjamin de la bibliothèque de Saint-Benoît 2016/2017
Prix littéraire de Fontaine d'Ouche 2015/2016
Défi Babelio junior 2016/2017
Sélection estivale 2016 de la médiathèque de Montpellier : "un petit roman drôle et attachant".

Avis
- Dans la Revue Libbylitt 122
« Un roman sympathique, facile à lire, et qui sensibilise les plus jeunes à la nature et à sa protection et qui met en avant le respect des autres » p.64

- Sur le site des Librairies Sorcières et dans  la revue Citrouille, n°72, décembre 2015, p.84, l'avis de la Librairie Chantepages de Tulle :
"un roman junior comme on les aime! Une histoire courte et bien construite pour faire découvrir le policier à nos plus jeunes lecteurs"

- Médiathèque de Chauffailles : 4/5 pour "un petit roman palpitant".

Sur l'Hebdo des Notes, &&&
"A l'instar d'Hercule Poirot, Zoé et Samy font travailler "leurs petites cellules grises" (...) C'est drôle, bien mené, et instructif".


"Un petit roman rondement mené qui prépare les jeunes enfants à la lecture des romans policiers. L’auteur met en scène un garçon et une fille sympathiques, déterminés, sachant exploiter le moindre indice, mais aussi des ados avec leurs centres d’intérêts, leurs bons et leurs mauvais côtés. Un bon moment de lecture en perspective ! "

Coup de cœur de la Bibliothèque de Meylan, p.3

- Sur le blog Mon univers de livres : 
"j’ai passé un agréable moment de lecture avec ce court roman, avec lequel j’ai pris un plaisir à suivre nos deux jeunes héros très attachants mener leur petite enquête. Un livre que je conseille vivement aux jeunes lecteurs mais aussi, aux plus âgés pour passer un bon moment de détente.

Sur le blog de Pauline Entre les pages :
Cette histoire a permis à l’auteur du sensible Azurane de glisser des informations intéressantes et faciles à retenir sur les rainettes. Instructif, amusant, doux et stimulant également, cet ouvrage à la couverture géniale, est parfait.

Sur LivresAdos :
"Un roman pour les jeunes lecteurs particulièrement bien composé. Les personnages sonnent justes et l'investigation des enfants est réaliste. Les deux fils de l'histoire s'emmêlent avec plaisir, les glaces apportant un côté sucré au récit.
 Après Azurane chez le même éditeur, l'auteur nous offre à nouveau un nouveau très bon roman avec dans les deux cas une fibre écologiste qui loin d'être plaquée, colle merveilleusement à l'histoire."

- Sur Grignotin :
"Qui pourrait bien en vouloir à un animal aussi chouette ? dit le sous-titre. Justement les deux garnements de 8 ans se la posent cette question. Et l'auteure Naïk Feillet travaille cette tendre interrogation qui gratouille à hauteur de cet âge, c'est bien fait et bien vu. La perspective est d'une belle simplicité et au final très astucieuse. Cette enquête nous replace dans le temps délicieux des vacances en famille."

- Sur le blog de MyaRosa
"C'est un chouette roman estival, facile à lire, qui sensibilise les enfants à la protection de l'environnement et au respect des autres".

vendredi 12 juin 2015

Abeilles

L'avantage d'un jardin sauvage (ou quasi) sans pesticide ni herbicide, c'est de pouvoir prendre des photos d'insectes :)


Cette abeille apprécie les fleurs de framboisiers...

Ce bourdon préfère le chèvrefeuille...

Cette abeille charpentière (je crois, je ne suis pas spécialiste ;)) cherche les campanules.


dimanche 1 février 2015

Jean-François Beauchemin, Le jour des corneilles

Les Allusifs, 2004, éditions libretto, 2013, 160p.
Présentation de l'éditeur :  
Sise au fin fond de la forêt, une cabane en rondins abrite deux êtres hallucinés : un colosse marqué par la folie et son fils. Orphelin de mère livré à lui-même, nourri dans ses premiers jours avec le lait d’une hérissonne trouvée morte, ce dernier se retrouve adulte devant un juge silencieux pour avouer des actes inqualifiables. Son témoignage l’amènera à révéler peu à peu, en toute ingénuité et dans une langue unique, l’incroyable histoire de sa vie comme le destin tragique de son père.

Je ne vais pas trop en dire, car une grande partie du plaisir de cette lecture tient à la découverte de l’histoire au fil des pages.
Ce roman allie très bien fond et forme, propos et style, une qualité que j’apprécie beaucoup. Cette alliance est même tout l’enjeu de l’intrigue, puisque le thème central est la difficulté d’accéder au langage. "On eût dit que j’attendais, que j’attendais d’être instruit de vocabulaire, comme si je savais déjà que le jour viendrait où les choses et le monde trouveraient en ma bouche plus amples traductions".
Ce livre emprunte aussi à la fable. Plusieurs éléments (le père entend des voix ; le fils voit des "outrepassés", fantômes ou hallucinations) laissent un doute sur la capacité des personnages à appréhender le réel. Et on le comprend mieux au fur et à mesure de la lecture.

Dès les premières pages, on sait que le narrateur est dans un tribunal. Je redoutais un peu les clichés sur ce sujet mais l’auteur a su les éviter. Si la tragédie est annoncée, la longue déposition du narrateur en laisse entrevoir peu à peu les raisons. Le but n’est pas de se projeter ou de juger. Il suffit de suivre le personnage, le fil de ses pensées, d’essayer de comprendre. Ce roman pose plus de questions qu’il n’y paraît au premier abord : famille, éducation, société, amour, sont abordés avec le regard décalé d’un personnage coupé du monde, privé d’amour.
J’aime cette démarche, car elle implique le lecteur. Elle lui demande de sortir de ses propres représentations, d’accepter les règles du jeu proposé par l’auteur, de se laisser surprendre.
Si le style et le rythme déstabilisent un peu au départ, ils s’installent, imposent doucement leur poésie. Seule une petite partie au milieu du livre m’a semblé un peu longue. Et malgré l’originalité du style, de la syntaxe et du vocabulaire, la lecture reste facile. J’ai juste eu quelques difficultés avec le nom de certaines plantes, comme la dalibarde et la pruche, qui sont moins connues en Europe qu’au Québec, ou encore avec l’orthographe de certains mots, piquepoquète, par exemple. D'ailleurs, certaines références et des jeux linguistiques plus particulièrement québécois ont dû m'échapper. 

Ce roman est inclassable, comme je les aime. Il aborde notamment un thème qui m’intéresse beaucoup : de la maltraitance, qui n’est pas perçue comme telle, à la violence qui  semble ensuite naturelle.
"Combien de fois fus-je houspillé, affamé, appendu, enseveli, livré à termitières ou établi sur guêpière, enduit de miellée puis offert à fourmis, ficelé à branchotte puis donné pour pâture à chenillette, et quasiment noyé sous l’étang ? Combien de fois ? C’est là calculement trop extravagant pour mon casque si peu aguerri aux nombres. Mais je conserve de tout cela le sentiment d’un attentat ineffaçable".

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