(Publié le 20
Septembre 2007)
Gallimard, Imaginaires, 2005.
Gallimard, Imaginaires, 2005.
Les nouvelles
Comment Wang-Fô fut sauvé ; Le sourire de Marko ; Le
lait de la mort ; Le dernier amour du prince Genghi ; L'homme qui a aimé
les Néréides ; Notre-Dame-des-Hirondelles; La veuve Aphrodissia ; Kâli
décapitée; La fin de Marko Kraliévitch ; La tristesse de Cornélius Berg
Nouvelles
Orientales est un recueil de contes,
inspirés de traditions ou d'ambiances orientales. Certaines sont le récit de
légendes (chinoises, serbes, grecques ou indiennes), d'autres sont la
création de Marguerite Yourcenar.
Je suis toujours
séduite par le style magnifique de Marguerite Yourcenar, le rythme des phrases, les métaphores, les images d'une grande poésie (couleurs,
bruits, et sensations sont décrits avec beaucoup de délicatesse et de
subtilité), et les personnages, dont elle sait souligner les
caractères parfois complexes, en quelques phrases seulement. J'ai lu ces courts
textes comme je lis de la poésie, et tous m'ont touchée.
J'ai été
particulièrement sensible à "Comment Wang Fô fut
sauvé", l'histoire d'un peintre qui se confond avec sa peinture, ou
encore à "La tristesse de Cornelius Berg", également sur le
thème de la peinture. "Le lait de la mort", inspiré d'une
légende des Balkans, est une bouleversante mise en images
de l'amour maternel. J'ai également apprécié trois
magnifiques contes sur l'amour et la passion : "Le dernier amour du prince
Genghi", "La veuve Aphrodisia", "L'homme qui a aimé
les Néréides.
Pour des lecteurs qui hésiteraient à lire Marguerite Yourcenar,
je pense que ce recueil pourrait être une bonne approche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire