lundi 30 juin 2014

Marguerite Yourcenar, Nouvelles orientales

(Publié le 20 Septembre 2007)
Gallimard, Imaginaires, 2005.
Les nouvelles
Comment Wang-Fô fut sauvé ; Le sourire de Marko ; Le lait de la mort ; Le dernier amour du prince Genghi ; L'homme qui a aimé les Néréides ; Notre-Dame-des-Hirondelles; La veuve Aphrodissia ; Kâli décapitée; La fin de Marko Kraliévitch ; La tristesse de Cornélius Berg

Nouvelles Orientales est un recueil de contes, inspirés de traditions ou d'ambiances orientales. Certaines sont le récit de légendes (chinoises, serbes, grecques ou indiennes), d'autres sont la création de Marguerite Yourcenar.
Je suis toujours séduite par le style magnifique de Marguerite Yourcenar, le rythme des phrases, les métaphores, les images d'une grande poésie (couleurs, bruits, et sensations sont décrits avec beaucoup de délicatesse et de subtilité), et les personnages, dont elle sait souligner les caractères parfois complexes, en quelques phrases seulement. J'ai lu ces courts textes comme je lis de la poésie, et tous m'ont touchée.
J'ai été particulièrement sensible à "Comment Wang Fô fut sauvé", l'histoire d'un peintre qui se confond avec sa peinture, ou encore à "La tristesse de Cornelius Berg", également sur le thème de la peinture.  "Le lait de la mort", inspiré d'une légende des Balkans, est une  bouleversante mise en images de l'amour maternel.  J'ai également apprécié trois magnifiques contes sur l'amour et la passion : "Le dernier amour du prince Genghi",  "La veuve Aphrodisia", "L'homme qui a aimé les Néréides.

Pour des lecteurs qui hésiteraient à lire Marguerite Yourcenar, je pense que ce recueil pourrait être une bonne approche. 

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